Que signifie « Siggi » ?
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« Siggi » est un des surnoms de Siegfried Kracauer (1889-1966), un intellectuel juif-allemand notamment connu pour ses feuilletons, de courts textes publiés dans les journaux de l’entre-deux-guerres, à mi-chemin entre la sociologie, le reportage et la littérature. Le titre de ce magazine est en quelque sorte un hommage à sa démarche d’écriture.

Qui sommes-nous?
Siggi est un collectif large basé à Montréal, dont les liens s’étendent jusqu’en Allemagne. Ses membres ont en commun un intérêt pour une écriture sociologique libre, amusante et réflexive. La gestion au jour le jour du magazine est assurée par Barbara Thériault et Jules Pector-Lallemand.
Siggi est édité par L’Esprit libre, qui coordonne la distribution, l’impression et la vente. Ce dernier épaule également le comité éditorial dans l’élaboration des numéros et la relecture.
Appel de texte
Siggi contacte directement des sociologues de tous horizons pour élaborer ses numéros. Il arrive cependant que le comité éditorial accepte des propositions non-sollicitées. Celles-ci doivent être tirées de terrains d’enquête en sciences sociales ou à tout le moins de situations concrètes vécues par l’auteur·rice.
Les réflexions sans fondements empiriques, les commentaires sur l’actualité, les articles de vulgarisation scientifique ou même les travaux scolaires ne sont pas publiés.
Siggi est avant tout un projet d’écriture. Les textes qui y sont publiés s’inspirent du « feuilleton sociologique », un genre à mi-chemin entre le reportage, la littérature et la sociologie. Vous trouverez un guide de rédaction pour écrire dans Siggi ici.
Numéro 11 : les indices
Date limite : 18 avril 2025
En étant attentif aux déchets de l’interaction – lapsus, oublis et autres ratés –, Freud tentait d’identifier les grandes tensions qui traversaient ses patient·e·s. En croisant de tout petits indices qui échappent au regard du commun des mortels – les cendres d’une cigarette, d’infimes traces de pas dans la boue –, le détective fictif Sherlock Holmes trouvait la ou le coupable d’un crime. Par l’observation de détails négligeables – les ongles d’un protagoniste, les oreilles d’un personnage à l’arrière-plan –, Morelli a développé une méthode pour attribuer des tableaux non signés. Selon le pionnier de la microhistoire italienne Carlo Ginzburg, ces trois personnages s’inscrivent dans un paradigme de l’indice : « Des traces parfois infinitésimales permettent d’appréhender une réalité plus profonde, qu’il serait impossible de saisir par d’autres moyens. » Ce 11e numéro de Siggi mettra en valeur les qualités d’enquêteur et d’enquêtrice, au sens fort du terme, des sociologues qui collaborent avec nous. Pour saisir l’incalculable, il faudra oser l’ouverture aux odeurs et aux textures, aux imprévus et aux singularités.
Envoyer vos propositions à : siggi@lespritlibre.org
Numéro 11 : les indices
Date limite : 18 avril 2025
En étant attentif aux déchets de l’interaction – lapsus, oublis et autres ratés –, Freud tentait d’identifier les grandes tensions qui traversaient ses patient·e·s. En croisant de tout petits indices qui échappent au regard du commun des mortels – les cendres d’une cigarette, d’infimes traces de pas dans la boue –, le détective fictif Sherlock Holmes trouvait la ou le coupable d’un crime. Par l’observation de détails négligeables – les ongles d’un protagoniste, les oreilles d’un personnage à l’arrière-plan –, Morelli a développé une méthode pour attribuer des tableaux non signés. Selon le pionnier de la microhistoire italienne Carlo Ginzburg, ces trois personnages s’inscrivent dans un paradigme de l’indice : « Des traces parfois infinitésimales permettent d’appréhender une réalité plus profonde, qu’il serait impossible de saisir par d’autres moyens. » Ce 11e numéro de Siggi mettra en valeur les qualités d’enquêteur et d’enquêtrice, au sens fort du terme, des sociologues qui collaborent avec nous. Pour saisir l’incalculable, il faudra oser l’ouverture aux odeurs et aux textures, aux imprévus et aux singularités.
Envoyer vos propositions à : siggi@lespritlibre.org
Pour des commentaires, des questions, des éloges ou des reproches, contactez le comité éditorial du magazine via le formulaire ci-dessous.
Pour des questions ou des problèmes concernant vos commandes, contactez les éditions L’Esprit libre : redaction@revuelespritlibre.org